Quelles peuvent être les risques et les complications des implants mammaires ?
Le nombre de personne franchissant le pas d’un cabinet de chirurgie esthétique augmente chaque année en France. Qui n’a pas rêvé de voir sa silhouette s’affiner sans effort, ou de retrouver un visage plus jeune « en un clin d’œil » ? Les opérations de chirurgie ne sont pourtant pas des interventions anodines et doivent toujours être pratiquées par un médecin/chirurgien esthétique diplômé.
Une des interventions de chirurgie esthétique les plus pratiquées en France et dans le monde entier est la pose d’implants mammaires. Les techniques chirurgicales sont aujourd’hui parfaitement maîtrisées par les chirurgiens, avec un rendu naturel. Bien que cette intervention soit désormais courante, une augmentation mammaire ne doit pas être banalisée : il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique nécessitant une anesthésie générale, et comme toute intervention de chirurgie, elle comporte des risques et des complications possibles.
Les risques liés à la pose d’implants mammaires
Décider de modifier une partie de son corps pour retrouver une harmonie entre le corps et l’esprit nécessite du temps et un travail psychologique. Une fois la décision prise, il est donc primordial d’avoir une relation de confiance avec son chirurgien. C’est lui qui saura vous conseiller, en fonction de vos attentes, sur la taille des implants à choisir.
La poitrine est le symbole de féminité par excellence et des seins jugés trop petits ou tombants par les patientes sont bien souvent la source de complexes. Ceux-ci peuvent même handicaper les personnes en souffrant dans les actes de leur vie quotidienne (choix de vêtements, interactions sociales) ou dans leur vie intime. L’augmentation mammaire se fait généralement grâce à la pose d’implants mammaires en silicone. Celle-ci est fortement déconseillée en d’antécédents de problème de cicatrisation de la peau, d’allergie aux corps étrangers et de problème avéré au niveau de la poitrine.
Les risques les plus fréquents suite à une augmentation mammaire sont le rejet des implants, une perte de sensibilité au toucher ou des « imperfections » comme une asymétrie mammaire (l’un des deux seins est alors plus gros ou plus haut que l’autre). Une mobilité insuffisante liée à une trop grande fermeté peut également résulter d’une augmentation mammaire dont la conséquence est bien souvent le côté artificiel de la poitrine retouchée.
Les complications suite à une augmentation mammaire
Après l’intervention chirurgicale, plusieurs complications, bien qu’elles soient rares, sont possibles. Il peut s’agir d’un hématome, les premières heures suivant l’intervention, nécessitant parfois une reprise au bloc opératoire afin de cautériser le vaisseau sanguin responsable.
L’hyperthermie, la rougeur, la douleur, et la chaleur de la zone opérée sont également les premiers signes d’une infection. Un traitement antibiotique préventif est prescrit d’office par le chirurgien esthétique après l’intervention afin d’en limiter les risques. Il est ainsi assez rare de rencontrer ce cas de figure. Si toutefois cette complication se présente et que l’antibiothérapie ne fonctionne pas, il est possible que le chirurgien soit contraint de pratiquer l’ablation des prothèses.
Les autres complications possibles sont : le trouble de cicatrisation (favorisé par le tabac et le diabète), les troubles de la sensibilité (souvent transitoires), la phlébite, un épanchement lymphatique (sérome) autour des implants, précoce ou tardif. Il est possible de présenter une coque périprothétique (réaction du corps à la prothèse avec un sein qui devient dur et douloureux et une déformation de l’implant dans les cas importants : capsulite rétractile). Ce cas de figure nécessite souvent une reprise pour changement de prothèse et capsulotomie ou capsulectomie. Cette complication peut être précoce (semaines) ou tardive (plusieurs années après). Des plis ou déformations au niveau de l’implant (patientes maigres, prothèses souples) peuvent également apparaître. Il arrive parfois que survienne e le déplacement de l’implant ou sa rotation (prothèses anatomiques).
Des cas rarissimes mais à surveiller de lymphomes anaplasiques ont également été décrits sur les implants macrotexturés et font l’objet d’études actuelles. Risque estimé à 1:100000.
Enfin, une rupture de l’implant requerra le remplacement en urgence de l’implant déficient. En fonction de la composition de l’implant (sérum physiologique ou silicone), la rupture est plus ou moins « grave ».
Un suivi régulier avec le chirurgien esthétique, 15 jours après l’intervention puis à 3, 6, et 12 mois de distance permet aux patientes et au chirurgien de vérifier l’évolution favorable des prothèses mammaires.
Consultez le cabinet du Docteur Vincent Masson pour toutes questions relatives à la pose d’implants mammaires !
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sylvie
Bonjour, mon intervention a eu lieu le 15 mai 2018 par un autre chirurgien, j’ai encore une sensation de tension et chaleur dans les deux seins. La cicatrice côté droit est belle mais celle de gauche présente un bourrelet qui n’existait pas au début. Je dois porter encore quelques jours le soutien gorge de contention. je vois également des veines bleues. Pouvez vous m’éclairer svp merci
Vincent Masson
Bonjour, Je pense que le plus simple serait de poser directement la question au chirurgien qui vous a opéré. Néanmoins à 3 semaines d’une augmentation mammaire il est normal d’avoir encore des troubles sensitifs, un aspect un peu dur au niveau de la poitrine est des cicatrices inflammatoires. Je vous conseille de masser la poitrine et éventuellement vous pouvez appliquer des pansements silicones sur vos cicatrices d’augmentation mammaire, cela fonctionne très bien.
Bien sincèrement,