La chirurgie réparatrice
Le service de chirurgie plastique de l’hôpital Saint-Louis est le premier service de chirurgie plastique créé en France en 1961 par le Professeur Claude Dufourmentel.
Les professeurs Pierre Banzet (1980-1995), Jean Marie Servant (1995-2010) et Marc Revol (de 2010 à actuellement) s’y sont succédés comme chefs de service.
Le Docteur Vincent Masson a eu l’honneur d’exercer dans ce prestigieux service en tant qu’Interne des Hôpitaux puis Chef de Clinique. Il y exerce toujours en tant que chirurgien attaché et participe activement à l’enseignement de la chirurgie plastique.
Qu’est-ce que la chirurgie réparatrice ?
La chirurgie réparatrice, mère de la chirurgie esthétique, est un domaine très varié. Elle touche presque toutes les structures anatomiques de la tête aux pieds à l’exception de l’intérieur du crâne, du thorax et de l’abdomen. De la reconstruction du sein après cancer aux exérèses de carcinomes cutanés (carcinome basocellulaire, carcinome spinocellulaire, mélanomes, et sarcomes) en passant par les séquelles d’amaigrissement, la chirurgie de la main, la chirurgie maxillo-faciale, les séquelles d’accidents, les brûlures, les grains de beauté, et les lipomes, les techniques de reconstruction sont nombreuses. L’exérèse de lésions, les greffes cutanées, les lambeaux (locaux, grand dorsal, diep, etc.), et les prothèses de mollets et de poitrine font également partie des interventions les plus pratiquées.
La chirurgie réparatrice vise essentiellement à restaurer le bien-être d’un individu. Elle permet à la fois de reconstruire physiquement et psychologiquement, après un accident, une perte de poids ou un cancer par exemple. Le chirurgien s’emploie alors à reconstruire et à améliorer l’apparence du corps ou du visage. Il pourra notamment s’agir :
- De reconstruire une zone du corps, comme les seins, les mollets, les bras, ou le ventre.
- De restaurer la fonction d’une zone du visage ou du corps.
- De traiter des séquelles d’une maladie telle que l’adénofibrome mammaire et le cancer du sein.
- De planifier une intervention sur une malformation, comme un bec-de-lièvre chez l’enfant, ou une poitrine trop importante chez la femme.
Loin d’être accessoire, ce type de chirurgie diffère de la chirurgie esthétique par sa prise en charge. En effet, les procédures chirurgicales reconstructrices sont prises en charge par l’assurance maladie.
Le Dr Vincent Masson pratique à la fois la chirurgie esthétique et la chirurgie réparatrice à Paris, ces deux spécialités étant difficilement dissociables l’une de l’autre.
Quelles sont les interventions de chirurgie réparatrice les plus courantes ?
Différentes parties du corps et du visage peuvent faire l’objet d’une chirurgie réparatrice. Il peut s’agir d’une chirurgie réparatrice de l’épaule, d’une chirurgie réparatrice de la poitrine ou encore d’une chirurgie réparatrice des bras. Sur le visage, une intervention pourra être nécessaire dans le cas d’une cicatrice, d’une brûlure sur la peau ou d’une malformation par exemple.
La chirurgie réparatrice après amaigrissement
La chirurgie réparatrice après amaigrissement peut être effectuée après une perte de poids spontanée, ou être réalisée après une chirurgie bariatrique ou chirurgie de l’obésité comme une sleeve, un by-pass ou un anneau gastrique.
Après une chirurgie de l’obésité, l’amaigrissement est généralement très important. Cette perte de poids n’est pas sans conséquence pour la peau, qui peut être très distendue. Les excès de peau peuvent se situer à différents endroits du corps :
- Les seins : après un traitement de l’obésité, la ptôse mammaire est une conséquence fréquente. La ptôse mammaire correspond à une distension de la peau qui enveloppe les seins. La chirurgie réparatrice mammaire figure parmi les interventions permettant de remonter le sein. Elle peut être associée à une prothèse mammaire si nécessaire.
- Le tablier abdominal : l’excès de peau au niveau de l’abdomen peut faire l’objet d’un traitement chirurgical tel qu’une abdominoplastie ou un bodylift.
- Les fesses : la perte de poids s’accompagne fréquemment d’une fonte de la masse graisseuse au niveau des fesses. Pour corriger l’affaiblissement de la fesse, plusieurs solutions, comme le bodylift associé à un lipofilling, peuvent être envisagées par le médecin afin de lui redonner un joli galbe.
- Les bras et les cuisses : le traitement peut reposer sur une liposuccion et un lifting afin de corriger un excès graisseux résiduel persistant et pour remédier à une potentielle ptose cutanée.
Même si ce cas de figure est plutôt rare, le visage est aussi une zone pouvant bénéficier d’une chirurgie réparatrice après sleeve.
La chirurgie réparatrice mammaire
La chirurgie réparatrice mammaire regroupe principalement deux types d’interventions. La première consiste à réduire le volume trop important d’une poitrine. L’hypertrophie mammaire peut être à l’origine de douleurs dorsales et créer une gêne dans la pratique d’une activité physique, ou dans la réalisation de certaines tâches au travail.
Le traitement chirurgical est appelé mastoplastie de réduction. L’intervention dure en moyenne 2 heures et nécessite un arrêt de travail de 15 jours à 3 semaines en fonction du patient. Un remboursement par la sécurité sociale est possible dans le cas où la réduction mammaire est supérieure à 300 grammes par sein.
Le deuxième type d’intervention est la reconstruction mammaire. Elle peut se faire soit après l’ablation du sein pour un cancer, soit en cas de malformation grave du sein telle qu’un syndrome de Poland. Plusieurs techniques existent afin d’apporter une réponse sur-mesure au cas de chaque patiente. Une consultation préalable avec le chirurgien permettra de faire le choix de la technique la plus adaptée pour apporter un volume et une forme au sein manquant, et reconstruire une aréole et un mamelon, si la patiente en formule le souhait. Dans le cadre d’une chirurgie réparatrice à Paris, une reconstruction du sein pourra également avoir pour objectif de symétriser le sein controlatéral.
La chirurgie réparatrice d’une cicatrice
La chirurgie réparatrice d’une cicatrice consiste à rendre plus discrète la présence de cicatrices inesthétiques sur une partie du corps ou du visage. Les techniques utilisées sont multiples et le traitement varie en fonction son aspect initial. Il pourra s’agir d’une exérèse, d’une greffe de peau, d’une plastie locale, ou d’une expansion cutanée.
Plusieurs types de cicatrises pourront bénéficier d’un traitement de chirurgie réparatrice à Paris :
- Les cicatrices rétractiles : ce type de cicatrice est dû à un rétrécissement de la zone cicatricielle provoquant une traction sur les tissus cutanés. Pouvant limiter les mouvements si elle se trouve sur une articulation, la cicatrice rétractile forme des cordons fibreux, durs et surélevés.
- Les cicatrices ulcérées : particulièrement fragiles, elles sont la plupart du temps causées par une écorchure superficielle qui devient permanente, se creuse et s’aggrave.
- Les cicatrices hypertrophiques ou chéloïdiennes : généralement douloureuses, elles peuvent présenter un relief très accentué ainsi qu’une couleur rouge.
Généralement, l’intervention se déroule sous anesthésie locale, en chirurgie ambulatoire. L’opération peut également être réalisée au cabinet du chirurgien en fonction du type de cicatrices à corriger. Les suites opératoires d’une chirurgie réparatrice d’une cicatrice sont généralement simples et peu douloureuses. Dans la majorité des cas, une nette amélioration est visible tout de suite après le traitement chirurgical.
La chirurgie réparatrice du ventre
La chirurgie réparatrice du ventre permet de corriger un ventre abîmé, après un accident ou une perte importante de poids par exemple. Le but est de retrouver un ventre plus harmonieux en supprimant l’excès de peau et de graisse. La plastie abdominale, ou abdominoplastie, est une chirurgie réparatrice permettant également de réduire les vergetures présentes en grand nombre sur cette zone.
Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour le traitement de cette zone (lipoaspiration, mini plastie abdominale ou plastie abdominale). Le chirurgien choisit la technique la plus adaptée à la réparation des patients en fonction de leurs antécédents médicaux, de leur état veineux, de leur poids, de la qualité de leur peau, de leurs excédents graisseux, et d’éventuelles cicatrices présentes.
La chirurgie réparatrice à Paris de cette zone peut-être prise en charge dans le cas où le tablier abdominal recouvre le pubis, ou dans le cas d’un diastasis sévère. Après obtention d’une entente préalable, la Sécurité Sociale pourra prendre en charge une partie de l’intervention.
La chirurgie réparatrice à Paris est-elle remboursée ?
Lorsque l’intervention chirurgicale est pratiquée dans le cadre d’une chirurgie réparatrice, l’Assurance Maladie prend en charge les frais à 100%. Cette prise en charge concerne à la fois les frais liés à l’opération et ceux associés à l’anesthésie. Même dans le cadre d’une chirurgie réparatrice à Paris, la prise en charge ne pourra être obtenue que si elle est pratiquée au sein d’un établissement public ou conventionné. Toutefois, tout dépassement d’honoraires ne sera pas pris en charge par la Sécurité Sociale. La mutuelle santé pourra alors procéder au remboursement des frais supplémentaires après étude d’un devis rédigé par le chirurgien qui doit pratiquer l’intervention.